La gazette de Die (Par Pascal ARCHAMBEAU)

VACANCES A DIE, an 2013

Vendredi 5 juillet 2013:

14èmes vacances en montagne pour la passion du vélo… Les 2èmes pour votre serviteur. Et comme en 2012, je suis chargé d’essayer de vous narrer ce périple drômois.

C’est à DIE que nous déposons nos valises, l’Hôtel Saint-Domingue est notre dortoir… Voyage sans problème et sans bouchon pour tout le monde. La même équipe que lors de l’édition 2012, plus Louis, copain de Cyrille et vielle connaissance, encore jeune. Françoise, René et Jacques, qui ont gardé un excellent souvenir de Pont-en-Royans, ne se privent pas d’effectuer un petit détour par le « Musée de l’Eau », où la charmante Aurélie les reconnaît, surtout Jacques ???

Die, située dans la vallée de la Drôme, altitude 396 mètres, est dominée par les escarpements luisants de la montagne de Glandasse. On peut y voir des vestiges gallo-romains, la porte Saint-Marcel, monument remarquable, et une cathédrale dont le mur sud date du 12ème siècle. Les spécialités de Die : un Crémant et la Clairette de Die, vin blanc champagnisé provenant de deux cépages, la clairette et le muscat.

Pour ma part, je lui attribue le titre de ville étape où beaucoup de voyageurs y passent un ou deux jours… Une population parfois un peu spéciale… Par contre, de la jeunesse… et souvent on voit de belles Ladies à DIE…surtout du coté du pont qui surplombe la sortie de la ville… Les cyclos de Vaux-sur-Sûre et les accompagnantes vont y demeurer une huitaine de jours.

Samedi 6 juillet 2013 :

La plus dure journée du séjour d’après l’organisateur, que nous croyons sur parole… Et il a raison le bougre.

Un seul col au menu, le col de Pennes, qui au départ de Vercheny fait 17 km, mais avec les 6,6 derniers km à 8,5%… Les autres kms il n’y a pas de pourcentages renseignés…

Deux éléments vont simplement perturber cette petite sortie de 60 km… Le premier, la chaleur, entre 38 et 40° et pas d’ombre… Nous qui venons de passer 6 mois d’hiver, on sue… Le deuxième, une petite erreur de GPS qui nous fait escalader une mauvaise route… Heureusement, après quelque km, l’organisateur, lui qui ouvre la route, nous fait faire demi-tour… 7 km à 9-10% pour rien!!!

Nous ne lui en voulons pas, cela est déjà arrivé dans des courses de pro, et puis, surtout, nous sommes en vacances… Alors 14 km en plus ou en moins, de plus les paysages sont tellement beaux sous ce soleil…

Nous retrouvons très vite ce col de Pennes qui va en faire fondre plus d’un avec ses passages à 11 voir 14 %… Ceux qui n’étaient pas renseignés… Je n’ai pas entendu l’un d’entre dire qu’il avait eu facile, une fois arrivé au point culminant à 1040m… Très vite les bidons se vident, il fait aussi chaud que dans la vallée, et les bistrots sont rares… Mais au premier rencontré, nous évaporons 18 bières aussi sèc(hes)… PS : nous sommes 6.

Un petit 70 km et 1200 mètres de dénivelée… Au retour, je profite de la piscine de l’hôtel…

Premiers apéros, premier repas et premières franches rigolades… Découverte d’un endroit convivial au centre de Die, le « Bar du Marché ». Ah oui, j’allais oublier, on retrouve nos célèbres Chartreuses (OUFT).

Dimanche 7 juillet 2013

Beau parcours bien proportionné, comme le soulignent certains anciens du club – 89 km

On longe puis on monte la forêt domaniale du Claps, pour arriver après 29 km au sommet du col de Prémol à 963 m d’altitude, suivi ensuite du col de Fays au 41ème km (altitude 1051 m)… Et nous finissons les ascensions du jour
par le col de Rossas et ses 1115 mètres… Ensuite 43 km de descende sans rencontrer le moindre bistrot ouvert.

Pour moi, en ce 2ème jour, je porte le maillot blanc du meilleur vieux (Attribution tout a fait personnelle). Je reste toute la journée à l’arrière et Jacques est chargé d’emmener tout le groupe… Mais cela n’est pas évident, surtout pour lui…

On rentre juste à l’Hôtel pour enfiler un bon steak-frites-salade. Sauf…Guy et… René… qui, cela devient inquiétant, commande seulement du coca et de l’Orangina PLUS un seau de glace qu’il s’empresse de poser sur la tête …

Cela chauffe de plus en plus… L’hôtelier s’est enfin procuré de la Chartreuse, il était temps… Depuis notre arrivée, cela manquait.

Lundi 8 juillet 2013

En 2012, nous avions monté le col du Rousset par la face Nord. Cette année, c’est la face sud qui nous est proposée. Après avoir enfilé la rue principale de la ville et 500 mètres d’échauffement, du moins pour les jambes,
nous nous retrouvons dans la montée du col de Rousset, sommet 20 km plus haut mais il n’est pas très difficile, avec ces pentes comprises entre 4 et 6 %, mais il faut grimper et la température fait de même…

Un groupe de Hollandais et leurs accompagnatrices passe à notre hauteur… Pas de bonjour, ils ont l’air costauds… Jacques a des pulsions et très vite on a l’impression de revivre 1830. Un à un, il les avale tel un vautour qui se jette sur une proie complètement lessivée. Notre compagnon leur en fait voire de toutes les couleurs à la tribu orange, et la gamme(avec e ou a) est étendue. Louis et René embrayent et au sommet du col de Rousset à 1250 m , ils ont droit à 10 minutes de bronzage intensif avant de voir arriver les Bataves.

Au sommet, un panneau didactique nous rappelle la présence dans la région du vautour fauve. Le vautour fauve, d’une envergure de 2,80m peut peser entre 8 à 11 kg … Tête fine au front plat, avec un long cou garni d’un duvet blanc. Sa queue est très courte et il se nourrit de carcasse. Jacques est tout fier de poser à côté ….du panneau (Pas du vautour…). Impossible d’inverser ces phrases

Je fais une partie de la montée avec Guy et puis Cyrille. Tout en escaladant, je profite de mon statut de narrateur et photographe pour faire de belles photos. Après le passage du tunnel, Guy est tout heureux de retrouver ses canapés (voir 2012).

Nous poursuivons notre route en passant par le col de Saint-Alexis, descende vers Vassieux-en-Vercors de triste mémoire (voir 2012) pour arriver après 40 km à La-Chapelle-en-Vercors .

Arrêt au resto du coin, bien repéré en 2012, et repas pantagruéliques. Petit détour par la place des fusillés… C’est le moment choisi par Louis pour nous faire remarquer que nous avons été épargnés depuis le début de notre séjour par les crevaisons… Bien Louis. Félicitations pour cette remarque… Il suffit de 10 km pour que René subisse la première … Louis, un peu confus participe avec énergie à la réparation… Nous sommes en pensées avec lui, sauf Jacques qui, plus loin, se soulage …en mettant tout son corps à l’ombre.

Nous arrivons de nouveau au sommet du col de Rousset par le côté nord. La montée depuis La-Chapelle-en-Vercors est plus progressive : ce sont les 4,5 derniers km qui, à 8% de moyenne, en font son charme… Jacques, toujours en compagnie de René, sont les premiers au sommet.

Mais notre ami(Si, si…) n’attend personne pour entamer la descende de 20 km vers Die. Il manque le verre proposé par René à Chamaloc, dans cette église désacralisée, , transformée en auberge, et où l’on peut boire des bières belges. Alléluia, on boit une bonne Leffe…

Une dernière petite montée, suivie d’une belle descende termine cette belle journée.

Mardi 9 juillet 2013.

Nous sommes à la veille de notre journée de repos – 88 km.

Les 34 premiers km sont plus ou moins plats et nous permettent de rouler en file, sur un bon tempo, chacun prenant son relais… Jacques continue à comprendre avec difficulté ce que signifie réellement cette technique du vélo… Cyrille fait un gros effort….pour lui expliquer.

La montée de 6 km vers le col de Cabre est très rapide et surprend du moins pendant les deux premiers km… Les meilleurs grimpeurs du groupe arrivent seulement avec 48 secondes d’avance sur le journaliste…

Col du Cabre, altitude 1180 m, limite entre Drôme et Hautes-Alpes. Axe important, fréquenté depuis l’Antiquité. Itinéraire choisi par Annibal pour la traversée des Alpes. Au sommet de ce col, un refuge, où la chaleur nous pousse à consommer des boissons fraîches et sucrées, sauf un !

Question no 1 : QUI ?

On voit arriver, oh hasard, nos Hollandais de la veille qui se ravitaillent dans leur voiture suiveuse, sauf un qui prend une boisson au refuge….

Question no 2 :

Que peux commander un Hollandais au sommet d’un col ?

Toutes les réponses peuvent être envoyées à mon adresse mail, où je me ferai un plaisir de vous répondre… (PS : il n’y a rien à gagner).

La magnifique idée qu’a eue notre organisateur en proposant ce parcours. Véritable plaisir que de parcourir les vallées de la Drôme avec ses cascades et de voir des gars monter des pentes rocheuses… Impressionnant. Pas pour nous…

Au bas de la descende, Jacques nous remercie de l’avoir attendu…. aussi longtemps. On profite d’un magnifique bistrot et d’une patronne sosie de Jeanne Moreau (Version 2013), pour boire un petit coup agréable.

On est à la veille de la journée de repos, le compteur affiche 26 de moyenne pour TOUT LE MONDE…

Soirée bien arrosée en boissonsss… Premier anniversaire de la semaine pour Louis, possible futur membre de notre club… A ta santé et bon anniversaire à toi, Louis-le-latino…

Mercredi 10 juillet 2013

Journée de repos et jour de marché à Die… Achats de produits locaux…

On décide de faire quelque km en douceurs à 5… Nous partons sans René qui préfère se reposer….. ! Parcours de 28 km, très cool, passage par Saint-Romans et petite pose à Chatillon-en-Diois. Jacques prolonge de son côté, mais est obligé de renoncer : en cause les orages qui ont pris l’habitude d’éclater au dessus du Dauphiné depuis trois jours.

En cette journée de repos et des plus orageuses arrivent à l’hôtel près de 35 Allemands avec vélos et bagages… C’est la journée Tonnerre Weter.

Jeudi 11 juillet 2013

Nos collègues allemands qui participent à un raid au départ de l’Espagne, lèvent le camp en douceur, ce qui a pour effet de décaler notre départ d’une demi-heure.

Nous sommes en vacances et nous sommes attentifs à leur préparation…Ils ont tous les mêmes vélos, deux voitures suiveuses avec remorque. Cela fait plusieurs années qu’ils font étapes à Die… Il paraît même que certaines années, l’hôtel met à disposition une chambre où ils se font masser par des …masseuses… A prévoir au budget pour le 15ème anniversaire des vacances en montagne du club en 2014.

Aujourd’hui, 110 km… Les 25 premiers sont à plat, ce que profite Louis pour y être aussi de la roue arrière… René démonte, Jacques achève de gonfler,… Il a de la force , car bien préparé pendant sa vie professionnelle à fermer les pots de couleur …

C’est sous une chaleur de plus en plus lourde que nous entamons au départ de Saillans, le col de la Chaudière. Des pourcentages à 11 %, sueurs assurées. Je sens que l’on va s’éclater et pan ! C’est ce qui arrive de nouveau au pneu de Louis (Justement celui que Jacques a gonflé)… On continue à trois et on laisse nos spécialistes de la crevaison-regonflage se débrouiller.

Jacques avait promis de rouler avec Guy, mais c’est pas son truc et il monte les tours de pédale afin d’être le premier au dessus du col de la Chaudière à 1047 m , sommet de la forêt domaniale de Laup. Je profite de cette montée pour prendre mes copains en photo, sauf Jacques qui est passé à côté de moi sans un signe… Pas de soucis, j’aurai tout le temps de le prendre en photo dans la descende très étroite et sinueuse qui nous conduit vers Crest ( prononcer crai).

Nous roulons sur les routes où le Tour de France passera le 14 juillet… Pour eux, direction le Mont Ventoux. Petit passage (tu parles) par le col du Pas-de-Lauzun, altitude 504 m, 2 km qui font mal … Au sommet, rencontre avec deux Hollandais bien courageux… Ils sont partis de Maastricht ; direction Sainte-Maxime, avec les bagages sur les vélos… 100 km par jour ! Chapeau les gars, veel succes et proficiat .

Pour moi, cette journée est une journée de pertes… Je perds d’abord mes lunettes en prenant des photos… Bof, elles serviront certainement à quelqu’un. Plus grave, un de mes deux bidons disparaît sur une table du bistrot voisin de notre hôtel… Heureusement le deuxième est récupéré par Cyrille.

Vendredi 12 juillet 2013.

Deuxième journée avec 110 km au programme.

Les premiers km se déroulent dans les Gorges du Gats et du Rio Sourd, puis dans le défilé du Charan qui nous offre des paysages de western avec la magie de barres rocheuses énormes que le vent et les pluies ont sculptées au fil du temps.

Par moments, aux abords de ferme- châteaux au milieu de petites pleines verdoyantes et fleuries aux senteurs paradisiaques, pâturent des chevaux qui me font oublier mon reportage cyclo touristique.

C’est en effet le moment que choisit Cyrille pour placer une attaque en ce 12 juillet 2013, jour de l’anniversaire de jacques, qui, porteur d’un maillot jaune, vert et blanc assorti pour la circonstance d’un cuissard à bougies, se retrouve cloué sur place… Ce dont profite directement René qui arrive au sommet du col de Grimone, altitude 1318 m, avec plus de trois minutes d’avance sur Jacques. Normal il a pris un an de plus…

Les autres arrivent lentement les uns à la suite des autres, sauf Guy qui, à hauteur du village de Grimone, a préféré faire demi-tour. Au départ, il m’avait confié qu’il ne pourrait faire toute cette étape et, comme je n’avais plus qu’un bidon, il me prête le sien rempli d’eau claire qui sera bien utile …

Belle descende en direction de Lus-en-Croix-Haute que nous laissons à notre droite pour attaquer le col de Croix-Haute sur la nationale 75, fort fréquentée… Arrêt au resto routier du sommet du col, altitude 1179 m. Et là, sur une table, j’aperçois… mon bidon perdu la veille !!! En réalité, c’est notre ami Jacques (Encore lui…) qui avait cru que c’était le sien, et l’avait embarqué…

Le soleil tape fort, et ce restoroute suffit juste à nous ravitailler. Les bidons se remplissent d’eau dont la fraîcheur est la bienvenue.

Dans les premiers km qui suivent, en pleine descende sur la N75, pan ! Crevaison… Qui ? Eh bien Louis pardi, qui d’autre…

Nouvelle réparation par René, Jacques, Cyrille, et…Louis… Moi, je me contente de les prends en photo. Si cela continue, je vais pouvoir faire un album souvenir spécial crevaisons.

Nous reprenons notre route, direction Cielles. Peu avant l’entrée de ce hameau, nous tournons à droite ,non pas vers le ciel, mais vers le col de Menée… Sur notre droite, le mont Aiguille se dresse, majestueux… Dent avancée de la falaise orientale du Vercors, escaladée pour la première fois en 1492.

On raconte que des déesses chassées de l’Olympe seraient venues s’y refugier et furent surprises dans le plus simple appareil par le chasseur Ibicus. Que venait-il chassé ce mec… Là, je n’ai pas la réponse….

C’est donc les yeux grands ouvert et avec un petit développement que Cyrille et moi, montons le col de Menée. Pas de déesse à l’horizon, et pas de Louis derrière nous… Lui qui monte avec précaution de peur de crever à nouveau.

Nous passons par le village de Chichilianne que nous ne prononcerons qu’une fois et que vous allez relire plus d’une fois… Nous enfilons le col de Charbonnière (1197 m) dont les eaux alimentent, je pense, le col de la Chaudière (Je chauffe là) pour arriver enfin au sommet du col de Menée (1457 m).

Jacques est en train de cueillir des fleurs… Pour qui ? « Mais pour Guy » dit-il, afin de le consoler de n’être pas venu avec nous. Après 10 minutes, elles sont toute fanées et juste bonnes a finir dans un herbier.

On repasse par la Forêt domaniale du Sapet. Belle descende par le village de Menée à 640 m… Arrêt pour une nouvelle crevaison de L…..qui s’aperçoit que son pneu est déchiré !!! Chez le vélociste du coin, il dévalise le magasin en chambres à air et pneu.

Nous rentrons par le piétonnier de Die ou nos charmantes accompagnatrices mangent une belle grosse glace… Surprises sont-elles de nous voir rentrer par ce côté de la ville. On va se désaltérer au bistrot habituel ou le brave cafetier nous offre deux bouteilles de Crémant… Sympa le gars… Peut-être pour se faire pardonner du chambard de la nuit précédente…

Samedi 13 juillet 2013

De Die à Die en passant par Pont-en-Royans

La voilà cette fameuse dernière journée que certains redoutent pour la distance et la chaleur : 150 km avec pour objectif aller manger à Pont-en-Royans, notre paradis de 2012 et surtout revoir Aurelie.

Les 30 premiers km sont avalés en moins d’une heure… Eh oui. Ensuite, on attaque le col de Bacchus. On revient très vite sur un couple de Hollandais qui font illusion un moment. Pendant quelques km , je roule en compagnie de 4 cyclos de Tournon, ville bien connue quand nous nous rendons en Ardèche. L’un d’entre eux, en entendant mes origines belges, trouvent que les Belges roulent comme des « flahuut » au Tour de France… Cela est étonnant pour ce Français qui m’explique que son frère a habité Bruxelles, d’où l’expression… Ceci explique cela. Pour la traduction du mot « Flahuut », j’ai la réponse.

Ils m’aident à revenir sur Louis qui roule avec son nouveau pneu et ses nouvelles chambres à air. Au sommet du col de Bacchus, 55 km , altitude 978m, René et Jacques attendent… Jacques trépigne et veut s’élancer dans la longue descende … « Attends camarade », la descende c’est pour nous.

34 km plus loin, à 12h30 précise, heure prévue par René, nous arrivons au Musée de l’Eau où nous retrouvons Annie et Françoise ainsi que Guy, qui a préféré ne faire que le retour… Heureux de retrouver nos deux charmantes accompagnatrices mais malheureux d’apprendre qu’ Aurélie est en congé…

« Aurélie, si tu nous lis, on pense bien à toi… ».

Heureux de nous retrouver sur cette magnifique terrasse au bord de la cascade alimenter par la Bourne (voir2012)… Les ravioles (voir 2012) garnissent notre table et pas une goutte d’alcool… Rien que de l’eau… Preuve en photo…

Nous savons qu’il reste 60 km et que l’on va surtout monter pendant 30 km.

Il est 14 h quand nous remontons sur nos vélos… Je traîne un peu, je ne vois pas que mes amis tourner à droite, je tourne à gauche pendant 500 m… Je fais demi-tour et entame la montée vers Sainte-Eulalie-en-Royan suivie de la montée vers les-Baraques-en-Vercors, altitude 648 m. C’est sous un soleil de plomb et 40 degrés que nous passons par le Tunnel des Grands Goulets qui, avec ces 1700 mètres, fait chuter la température mais où i est impossible de se parler…. En effet, une cohorte de motards monte le tunnel en même temps que nous ( Mais plus vite..) et s’amuse à mettre les gaz… Bonjour l’ambiance.

A La-Chapelle-en-Vercors, nous nous retrouvons toutes et tous pour un verre bénéfique… Chasse à la canette de Coca et à l’Orangina… Allez, encore 17 km et nous serons au Col de Rousset, par la face Nord (voir plus haut).

Si Jacques nous a planté dans la montée, nous arrivons en même temps que lui au café de Chamaloc (relire plus haut pour l’endroit). On re-Leffe… Tout le monde savoure les derniers km de cette dernière descende…

Dîner du soir, dernière sortie au Bar du Marché où notre régularité (au bar) est récompensée par un verre de Crémant offert par la maison… La soirée se prolonge et les conversations vont bon train… On en oublie le vélo…

Mais on sait une chose… Nous avons passé une semaine conviviale sur des parcours féériques… 715 km de pur bonheur, de franche camaraderie, de franches rigolades à en crever de rire et… de pneus.

Dimanche 14 juillet 2013

Cela traine un peu du côté de Cyrille pour charger la voiture, ce qui fait dire à Jacques : « C’EST TOUJOURS LES MEMES QUE L’ON ATTEND » (sic)…

Merci à tous pour ces magnifiques vacances.

Je souhaite et j’espère vous revoir, dans les mêmes conditions l’année prochaine à ???

Où çà ??? Ah oui, je crois avoir une idée…

Fait en âme et sueur en ce mois de juillet 2013.

Merci au Guide Michelin, à Google, à Wikipédia et… aux différents acteurs.

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