PONT-EN-ROYANS – JUILLET 2012
VACANCES DANS LE VERCORS 2012.
Vendredi 6 juillet 2012:
Nous nous donnons rendez-vous à Weyler pour 9 heures. Sont présents lors de ce départ : Françoise et RG, Annie et GG, CG, l’AG (Pipo). JC, qui vous l’apprendrez plus loin va fêter son anniversaire 2012 ans après un autre JC, nous rejoindra dimanche, travail oblige.
Je me permets, dans ce qui suit, de me limiter aux initiales des cyclos afin de gagner un temps précieux. Car comme l’a dit EM (Eddy le grand, faut suivre) il vaut mieux avoir 30 secondes d’avance que 30 secondes de retard.
Trois véhicules, après disposition de nos bagages et des accompagnantes, entament une migration vers le Vercors. Voyage sans problème, même si les parcours ne sont pas identiques pour tout le monde, GPS (Grande Promenade au Sud)…. n’ont pas les mêmes itinéraires.
Les premiers arrivés à Pont en Royans ont vite fait de repérer un bar avec terrasse au soleil, et ne se privent pas de savourer les (premières) bières locales… à connotation belge. L’ambiance monte déjà d’un cran, rehaussée par la présence d’un groupe de jeunes, style baba cool des années 1969 jouant de la musique, et dont les moyens de locomotion sont des vélos-moteurs à avertisseurs sonores à faire pâlir quelqu’un du club. (TOUTOUTT). Vu le caractère de la région, je les imagine élever des chèvres dans la montagne, faire du Fromage Saint Marcellin, et cultiver d’autres choses…. (Je suis seul responsable de cette phrase).
Nous prenons possession de nos chambres à l’ Hôtel–Restaurant DU MUSEE DE L’EAU (Cela ne s’invente pas), que déjà je recommande, à la fois pour l’accueil, la nourriture, le cadre, le personnel, la vue panoramique sur les maisons suspendues, enfin tout quoi. Y compris le musée, collection unique de toute les eaux de table du monde.
Oups ! J’allais oublier les autres boissons; mais il est évident que nous aurons l’occasion d’en reparler.
Au repas copieux du soir, nous avons la joie de manger au soleil (Pensée émue à la Belgique) sur une terrasse, soirée celtique comprise. Belle ambiance pour les amateurs, tandis que certains aimeraient se procurer de quoi se boucher les oreilles, d’autres de quoi déboucher des bouteilles…. Découverte des premiers digestifs, et on sent dans le choix, se dessiner une tendance. Fin de la journée, au lit, demain, on pédale, et elle ne sera pas douce.
Samedi 7 juillet 2012 :
Réveillés sous un soleil bleu (Pardon) et une température deux fois celle de la Belgique, nous fixons le départ à 9 heures, après le petit déjeuner de 8 heures. Le petit déjeuner (Pas en volume), mais en France c’est ainsi, est apprécié par presque tout le monde. RG a un problème avec le pain français, les autres pas, et profitent du buffet complet pour se préparer à la première journée.
Pan ! C’est parti pour 60 km, dont les 25 premiers sont dans la vallée. Route large, bordée de noyers où les noix en cette saison sont bien vertes, mais sous le soleil vont sécher pour finir en huile ou dans notre bouche. Les cultivateurs du coin sont occupés à tondre, voir raser les terrains, afin de retrouver plus facilement leurs noix sèches en septembre…
Pied du premier col, celui de Romeyere : 13,4 km, 900 m de dénivelée. (1066 à la fin de la rando).
On nous avait demandé de prendre une lampe car sur notre route il fallait traverser un tunnel, en montée, et pas éclairé. Nous nous regroupons à l’entrée, accompagné d’un cyclo français, qui lui n’a pas d’éclairage, et pense que la lumière de son GSM va le sortir d’affaire… Mon œil (Pas au beurre noir), on n’y voit goutte. La lampe éclaire juste la paroi du rocher et la bande blanche qui le borde. Des automobilistes sensibles à notre présence en ce lieu nous suivent et nous rassurent avec leurs phares. A tel point qu’à la sortie du tunnel, CG sera content d’avoir fait veto, plus tôt que gastro-entérologue (Sic).
Les premiers lacets passés, nous découvrons la route des Ecouges et la splendeur des panoramas. Nous avons chaud, comme les appareils photos qui crépitent… Des paysages à couper le souffle, des amateurs d’escalades qui vous donnent le vertige. Pas pour moi. Ils sont pendus comme un linge à un fil.
Au sommet, RG, bien en jambes, nous attend, assis sous un arbre à l’ombre, et près à bondir sur la terrasse du seul bistrot. Les km restants sont tout en descende, et nous font découvrir pour la première fois les Gorges de la Bourne (C’est une rivière). Apéro au bar, repéré la veille dans le centre, sur le pont au dessus de la Bourne et le soleil brille toujours (Hello)…
Retour à l’hôtel. A 13 heures, nous retrouvons les dames, enchantées de leur première randonnée pédestre à Pont-en-Royans. Assiette de crudités après l’apéro, le 2ème, et ensuite on suit le tour de France dans le salon de l’hôtel, qui arrive aujourd’hui à la Planche des Belles Filles. Nous on n’a pas eu cette chance, ce n’était certainement pas une belle fille qui servait à boire au dessus du col.
Sieste, dîner du soir, 3 plats, du vin rouge, du blanc, des digestifs. Et aussi les apéros, bien sur… La raviole, spécialité du Vercors, une pâte carrée farcie de Saint Marcellin, de Comté et de persil, est la base de beaucoup de plats. Elle peut être servie pochée dans un bouillon de poules, en gratin ou frite en accompagnements de salade, ou encore en apéritif… La PDT du coin. Bien que la PDT en apéro…
Les menus sont bien équilibrés, sucres lents et protéines, solvants pour les graisses… Et voilà que l’on se met a apprécier la Chartreuse, pas le massif , mais le digestif, il sera un compagnon de nos fins de soirées et permettez moi de ne plus revenir la dessus. (Je ne suis pas arrivé à les compter).
Le long de la rivière, une animation en soirée nous fait entendre les futurs participants de The Voice, spécial
Vercors… Aie, les oreilles… Les loups, au loin, hurlent… (Ah bon, il y a encore des loups dans le Vercors!) Il faudra en parler à JC
Dimanche 8 juillet 2012
91 km au programme, 1735 m de dénivelée au final.
Les cloches de l’église se mettent à sonner au passage des 4 apôtres de la veille, qui en ce dimanche attendent l’arrivée de JC…
Les cols : du Rousset à 1254 m, de Saint-Alexis à 1222 m, de Lachau à 1337 m , de Taillebourse à 1165 m, de la Portette à 1175 m et enfin de la Croix à 722 m. Si on n’est pas cloué après celui là…..RG nous rassure, ce col est en descende. Conclusion : un co,l vous y montez ou vous en descendez, mais épuisé de toute façon….
Le col du Rousset fait 23 km de long. Les jambes sont bonnes, chacun monte à son rythme sous une chaleur croissante… On apprécie de nouveau les paysages mais la chaleur n’est pas la bienvenue pour certains. Je me permets de l’écrire, le peloton s’étire… Traversée d’un tunnel de 1750 mètres de long, éclairé, et en montée celui-là, visite des Petits Goulets, les Grands étant interdits à toute circulation et définitivement évités avec ledit tunnel…
Au sommet du col du Rousset, une magnifique terrasse, des canapés, on s’assied dedans, sauf GG qui s’allonge tel un empereur romain fier (Enfin si l’on peut dire) d’avoir franchi les Alpes Une gentille serveuse dit à RG : « Voulez-vous que je vous prenne sur les canapés ! Ah ! En photo… Eh là, à quoi pensiez-vous !
Nous passons alors le col de Saint-Alexis et arrivons dans le village de Vassieux-en-Vercors où en juillet 1944, le village et ses habitants ont été exterminés sans distinction, enfants, femmes, hommes vieux et jeunes. Comme tout le Vercors, cette forteresse naturelle de 60 km de long sur 40 km de large a été le théâtre de nombreux massacres. Villages détruits et jamais reconstruits comme celui de Valchevrière.
Noua attaquons ensuite et de façon brutale le col de La Chau et cela chauffe, 30 degrés, et le sommet est plus loin que prévu… Pourtant RG nous avait prévenus. (Vous ne m’écoutez pas les gars!)… La montée du col suivant se fait lentement… C’est le col de Taillebourse (En un mot !), suivi du col de la Portette, qui commence à osciller dans tous les sens… La tête bien sûr, et nous transpirons, même si la pente n’est pas très forte.
Cela doit être dans un de ces cols que CG a lancé : « Montée de merde, descende de merde… ». Si ce n’est pas dans un de ceux-ci , c’est de toute façon dans un autre. Nous finissons cette journée par le col de la Croix et nous arrivons à l’hôtel au moment où apparaît JC et sa famille.
Soirée à 9, plus on est de fous, plus on s’amuse. Repas , boissons, et la suite… On regarde les premières photos.
Après notre soirée celtique et The Voice spécial Vercors, on pensait avoir une soirée au calme. A peine au lit , feu d’artifice, on n’ est pas la 14 juillet et pourtant on y a droit sur le coup de 23h30. Un feu d’artifice dans les Gorges de la Bourne, c’est toute la région qui s’illumine et qui gronde.
Lundi 9 juillet 2012
Ce matin au garage vélo (Et oui, merci à l’hôtel), RG découvre le moyen de locomotion utilisé par le frère de JC et voudrait l’utiliser. On est contre et je le prends en photo. Surtout pour le véhicule.(Censure assurée). La présence de JC augmente l’ambiance.
Petite sortie au programme : 62 km avec le col de Toutes-Aures, 11 km – 645 m directement au départ de Pont-en-Royans et le col du Mont Noir, que l’on annonce comme la bête noire : 16,2 km et 1180 m. Je me suis bien alimenté au (petit) déjeuner… Le pied du col de Toutes-Aures arrive très vite. Digestion lente et chaleur me collent à la route. Mais le passage dans les gorges de Toutes-Aures, par le spectacle proposé à vous couper le souffle, a vite fait de vous remonter le moral. Je profite de la lente (La mienne) ascension pour prendre RG en photo, qui se trouve 2 voir 3 lacets plus hauts, perché sur le bord d’un rocher. Quand j’arrive à sa hauteur….plus tard, j’en ai le vertige.
JC a continué seul, et on le retrouve (Ouf) au sommet. Il a des jambes de feu et dès que cela monte , on ne peut l’arrêter. La température du jour et certainement les journées précédentes nous forcent à être raisonnables… C’est ainsi que nous abandonnons l’idée de monter le Mont Noir.(Partie remise). Nous roulons un moment avec un groupe de cyclos français et qui ventent les côtes des Ardennes qu’ils trouvent impressionnantes. Ceci à plus de 1000 mètres d’altitude. Le soleil tape fort…
Mardi 10 juillet 2012
Col de la Croix-Perrin : 22,5 km – 1030 m – 112 km au programme .
Les 55 premiers km se font dans la vallée de l’Isère. A fond les manivelles. 27 de moyenne (La seule dont je parlerai). Comme tous les jours dans les premiers km, le silence est roi dans le groupe. Cela roule, chacun prend son relai… Au moment où je remonte le groupe, une voiture fait entendre son avertisseur à l’arrière, ce qui à le don de me faire serrer le poing… très vite ouvert au moment où la voiture bleue passe à notre hauteur à vive allure. J’ai juste le temps de lire les lettres G E N D AR … Ouf, elle est déjà loin. Coucou, bonne route les copains… Hilarité des cyclos de Vaux.
Et on aborde le col de la Croix Perrin… Dès le pied du co,l JC s’envole vers le ciel (bleu), accompagné de RG(On pourrait en faire une bande dessinée… CG, GG, et l’AG (Pipo) sont rapidement distancés… Ce matin, RG, irréprochable dans le tracé des parcours qu’il a reconnus en septembre 2011, nous explique que pour monter la Croix-Perrin, c’est tout droit, donc impossible de se tromper… Sauf pour moi, qui, distrait dans un rond point, tourne en rond… JC et RG devant, GG et CG derrière, je suis seul et oublie les paroles de RG (Fallait l’écouter). (RE-sic). Je demande la route De Pont-en Royans à un habitant, qui m’envoie sur Villard-de-Lans. Erreur, je loupe les derniers km de la montée où mes collègues passeront un bon moment au sommet du col… à table.
Je suis le (premier) disparu du séjour. Je suis inquiet à la seule pensée que mes copains se demandent où je suis. Le seul endroit où on ne pouvait pas se tromper, c’est pour ma pomme, et cela me rappel du vécu en Ardèche…
Je rentre avec 10 km en moins que les copains. Et je ne sais ce qu’ils ont vécu. Petite lacune dans ce récit. Je rentre par les Gorges de la Bourne et croise au passage une biche qui traverse la route… Quelque km plus loin, c’est une pierre qui tombe juste à coté de moi. Elle tombe plus tôt que les noix! Dans cette région, il est courant d’en voir sur la route et donc méfiance dans les descendes.(Les pierres, pas les noix des cultivateurs). Les pierres il y en a beaucoup, des biches moins, mais ….il y en a en vacances……Surtout le long de la Bourne, où le soir on fait tremper les jambes (demander à Jacques)…
Soirée, comme d’habitude (Claude François), l’orage nous a surpris (France Gall) et nous mangeons à l’intérieur…
En entrée, de la caillette, qui rend les yeux de CG, le veto, plus ronds que jamais. La cailette, dans le Vercors, est un petit pâté de viande de porc, agrémenté d’herbes, qui se mange froid ou chaud, accompagné de salade.Cela rassure CG… Le personnel de l’hôtel a surnommé notre table « La table des cyclistes », et un seul regard de RG fait comprendre au personnel qu’est venu le temps des digestifs (Toujours les mêmes) et pas des cerises. Et 5 Chartreuses.
Mercredi 11 juillet 2012
La température à diminué ce matin, l’orage de la veille en est le bienfaiteur, ce qui enchante GG, incommodé qu’il est par les grandes chaleurs. Il a remonté sa selle de 2 mm suite à l’avis des spécialistes que nous sommes (Ah bon). Cela semble être un mieux, surtout pour ses jambes qui ont du mal à bronzer, étant donné que souvent couché, sa poitrine… et laquelle, leur faisait de l’ombre.
55 km au programme : Col de Gaudissart : 889 m – Col de la Machine : 1011 m – Col de Carri : 1202 m… et le Combe Laval pour la partie touristique…
Le col de la Machine, sacré engin… Surtout précédé du col de Gaudissart… C’est 20 km, où le pourcentage passe rarement en-dessous des 9 %… Et sous une chaleur moite, ce n’est pas le pied, surtout pour CG qui ce matin a fait du patinage( non artistique) en sortant de la douche .Les doigts de pied sont douloureux , mais cela ne l’empêche pas de pédaler.
A proximité du sommet du col de la Machine, j’aperçois un cyclo qui descend, et que je reconnais à sa voix… RG me crie : « As-tu vu JC ? ». JC n’est pas là… A force de tirer sur sa machine, il en a oublié le col du même nom, et est parti un moment à droite vers un autre point culminant, le col de l’Echarrason… Nous attendons un moment et profitons de la nature, et le Combe Laval nous offre une vue imprenable.
Nous essayons d’imaginer les km qui nous séparent de l’horizon… Toute la vallée de l’Isère est à nos pieds. A l’horizon, d’autres massifs… Qui sait, un jour …. Et de nouveau les appareils photo crépitent… Et JC n’est pas sur les photos, pour cause…
La liaison Col de la Machine – Col de Carri se fait presque dans les nuages. Chacun se protège du vent qui s’est levé. Passer d’une vallée à l’autre peut engendrer des différences de températures. A ne pas négliger. On retrouve JC à l’hôtel qui nous accueille à bras ouverts et surtout avec la clé du garage clés en main (L’air inquiet…). Pas de panique, tout le monde peut se tromper……
L’après- midi, nous décidons d’une visite dans les environs. La région offre bon nombre de sites à visiter, musées, grottes, abbayes… Notre promenade nous conduit vers le village de Valchevrière, ou plutôt ses ruines… Village de montagne occupé par les éleveurs, et qui servait de refuge au maquis du Vercors. Le village a été complètement détruit, à l’exception de la chapelle.
La soirée …comme d’habitude…
Jeudi 12 juillet 2012-07-19
La journée de repos… Cela fait quelques jours que Françoise et Annie nous ont parlé du marché de La Chapelle en Vercors. Nous y déposons nos accompagnatrices, tandis que les hommes décident de se rendre à la grotte de la Luire… Emouvant endroit où les blessés du Vercors étaient soignés, puis cernés et ensuite exécutés soit sur place,soit plus tard, les médecins et aumôniers seront fusiliers, les infirmières déportées….
Nous sommes de retour au marché avec une demi-heure de retard, dû à une panne d’essence dont je suis le seul responsable (Quand je rentre, je vais me confesser…) Chacun fait ses emplettes, cela va des fruits aux… saucissons…
Et puis aujourd’hui c’est la journée de JC. SON ANNIVERSAIRE ! Son âge ? Vu la facilité avec laquelle il tourne les jambes je dirais : 2 x 26. Il recevra une boussole en cadeau (En voilà une belle idée)… On en profite pour lui expliquer que les vaches du coin ont des pattes de longueurs différentes en montagne. Ce que confirme CG spécialiste en la matière. L’hôtel lui sert le dessert avec 2 bougies sur glace arrosée d’un alcool régional… Cela fait 2 ou 3 jours qu’à la table des cyclistes, les desserts sont arrosés de kirsch, poire, Calvados… Rien que des dégraissants. Quel endroit décidément… Soirée plus que bien arrosée.
Vendredi 13 juillet 2012
La journée de repos de la veille nous a fait le plus grand bien. Une coupure en milieu de séjour est bien nécessaire.
Je ne vous parlerai pas du sujet de conversation de Françoise et Annie, à propos du vendredi 13. Trop noire cette conversation, et de toute façon on rentrera entier …
Et pourtant au programme, le MONT NOIR, celui que l’on avait escamoté, et qui culmine à 1421 mètres… 1180 mètres de dénivelée, pentes à 9 %… Route bordée d’arbres, ce qui n’est pas pour nous déplaire, vu la chaleur, et de ….Sainte-Vierge que tout le monde ne voit pas… Surtout JC, incroyable… Attention ! Il y a peut-être encore des loups, mais non! C’est au sommet de cette « troyereye» (sic CG), spécialiste du monde animal que le panneau didactique nous donne l’explication de ce nom. Les habitants, par le passé, ont allumé des feux pour chasser les loups. Ils n’ont pas pu enrayer l’étendue des feux, ce qui a rendu la montagne toute noire (facile non).
On rentre par le col de Romeyère, tout en descende, dont la fin nous rappel nos routes en Belgique. 100 mètres en mauvais état. Bof ! On est habitué. Pour le reste du billard toute la semaine. On boit un, non deux pots au bistrot du coin, où la Belle Fille n’a malheureusement pas changé. Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, recommencez…
L’après-midi, nous retournons visiter le musée de la résistance à Vassieux. Emotion pour tous les visiteurs. JC, lui, fait une sortie en solitaire et roule le long des Gorges de Toutes-Aures… Il commence à vaincre sa peur des descendes et des précipices.
Soirée animée par un groupe qui va nous faire entendre du Rock&Roll, Blues, Deep Purple et le fameux « Smoke on the Water » qui fait vibrer toute la terrasse… Cela n’a rien à voir avec le Celtique et le Karaoké (De nouveau, si vous avez sauté les chapitres précédents, rec….). Coïncidence, à quelques jours de la mort de Jon Lord, membre du groupe Deep Purple. Le groupe arrêtera de jouer après un dernier morceau ou tout le monde se retrouve sur la piste de danse, Ce qui réveille…les doigts de pied de CG… Jacques est parti dormir. Il compte bien défendre ses talents de grimpeur lors du dernier jour, mais attention un loup est peut-être caché dans le peloton…
Samedi 14 juillet 2012
« Allons enfants de votre patrie
Le dernier jour est arrivé… »
La der, mais pas la der des der.
Au programme : 126 km – Col de Tourniol (22 km – 910 m – passages à 8% (Et pas torniolle) – Col des Limouches (11,5 km – 716 m – pentes à 7,5%) – Col de la Bataille (8 km – 400 m – passages à 9%) – Cols de La Machine et de Gaudissart dans la descende (Chouette).
JC se présente au départ avec un magnifique maillot vert, à faire pâlir toute l’équipe Europcar et compte bien défendre ses talents de meilleure grimpeur. C’est sans compter sur RG qui compte lui rendre la vie dur dans le col des Limouches (Attention, on n’est pas dans l’Atlas, c’est bien li mouche et pas la mouche).
Mais avant, il faut monter Tourniol et ses 22 km. Le peloton ( ?) s’étire (encore)… RG, fort en avance, attend les suivants en prenant une petite sieste à un carrefour. Un peu comme Bahamontes. Ce qui fait craindre à un cyclo de passage qu’il a fait un malaise….Rires… Le dernier à nous rejoindre est CG, qui à chaque fois qu’il nous rejoint déballe sa nappe et ces barres énergétiques. Moment choisi par RG pour lancer son célèbre: « ON REPART… ». A+
12h30, nous arrivons à Peyrus A la recherche d’un endroit pour manger, nous nous arrêtons dans le premier hôtel du village. Une perle du début du siècle et une assiette de crudités appétissante. Pas le temps de digérer, il nous reste 73 km…
Dés le pied des Limouches, RG s’envole. JC est cloué sur place… Je l’avais dis, cela sent la bagarre. Au-dessus dse Limouches, JC arrive avec 2 minutes de retard sur RG. Il s’est arrêté pour un besoin naturel. (Mauvaise excuse, cela ne justifie pas les 2 minutes). RG lui dit qu’il a eu une crevaison… Un peu comme moi qui ai poussé la voiture en panne d’essence….
GG arrive au dessus et envisage de couper au cours et de ne pas monter le col de la Bataille. Dans ces moments-là, il faut s’encourager et rester au maximum solidaires… Dans le col de la Bataille, JC en mène une, avec un groupe de cyclo allemands. Si l’un d’entre eux essaye d’en découdre avec JC, cela ne dure pas longtemps et il a vite le maillot trempé…L’allemand s’arrête avant le sommet et à mon avis, est bon pour aller pendre son linge sur une ligne…..Sieg…
Au sommet du col de la Bataille, 1313 mètres (Facile à retenir, c’est un peu comme Marignan, mais 202 ans avant, mais il n’a pas eu droit à son col) : spectacle imprenable sur la vallée.
Passé ce col, c’est encore une longue traversée boisée qui se traîne comme la forêt d’Anlier. Col de la Machine droit devant et la descende,Yahoo… Col de Gaudissart en descende, Re – Yahoo… Dans un virage, on frôle un bus (encore) et on arrive à Saint-Jean-en-Royans… On est le 14 juillet et beaucoup de café sont fermés. On en trouve un sur la place… JC fait remarqué au proprio que la table penche… Le proprio fait remarquer à JC que ce n’est pas la table qui penche, mais la place… Un peu comme la vache quoi.
Après avoir savouré les bières locales, JC s’en va payer la note… RG en profite pour lui retirer la roue avant.
Sur les routes du Tour, ils ont des clous, ici on pique les roues. Cela fait bien marrer les personnes présentes sur la place et les motards, un moment étonnés, sont près à se lancer à la poursuite de RG. Jacques fait 100 mètres à pied et retrouve sa roue. Une dernière montée vers Sainte-Eulalie et il est 18 heures, nous arrivons à Pont-en-Royans.
Dernière soirée sur la terrasse, on profite au maximum de celle-ci. Repas, boissons en tout genre, dessert, Chartreuse, il y a même du magnum caramel, et chacun résume ce séjour en un mot : le meilleur, super, convivialité, solidarité, je reviens, évasion, accueil… Chacun reconnaîtra le sien, mais ils résument bien ce séjour.
Pour moi, c’est mon premier récit, fait avec ce que j’ai vécu et pas tout vécu, mais j’ai envie d’en revivre très vite.
Merci à Françoise, Annie, René, Guy, Cyrille, Jacques(Le meilleur), sa famille qui nous l’a amené…
PS : 550 km (Plus ceux que j’ai loupés) et 10078 mètres (idem). On s’est bien envoyé en l’air.
Dimanche 15 juillet 2012
Le retour.
FIN
AG (Pipo)